Mon premier Trolls et Légendes


J'étais tellement sur un petit nuage à mon tout premier Trolls et Légendes que je n'ai pas pensé à prendre beaucoup de photos. J'ai cependant quelques petites images vidéo postés dans un petit réels sur insta, qui ne rend pas assez justice à l'ambiance et l'accueil royale qui m'a été faite.


J'ai été reçue comme une queen par un super chauffeur nommé Günter, venu me chercher à l'aéroport dans une Mercedes. Arrivée au festival, accueillie par Olivier Joiris et sa merveilleuse famille, je n'étais pas trop dépaysée. Car là où mon stand était placé, j'étais prise en sandwich entre les têtes amicales de Loïc Musy, Stéphanie Boehm & Damien Coltice
 

Stéphanie Boehm, illustratrice de Zombiology


Ce soir là, j'ai enfin tapé la bise à Mathilde Marlot avec qui je discutais déjà depuis un petit moment sur les réseaux sociaux. J'ai aussi fait la connaissance du très sympa Grégoire Veauléger et de la super bande de figurinistes Stéphane Nguyen, Arnaud Roesch, les frères Thierry et Patrick Masson, Yannick Hennebo, Stéphane Guèbe, Christophe Bauer et son adorable fils, qui m'ont fait me sentir comme chez moi. Les blagues fusaient dans tous les coins, tout ce beau monde se connaissait déjà, certains avaient covoiturés ensemble. L'ambiance était déjà à fond. 

Alors que nous faisions connaissance au bar de l'hôtel, où la Ginette était bonne, j'ai bu un verre avec le trooooooop gentil Thomas Joiris, il a été aux petits soins avec moi durant tout le weekend. J'ai longuement discuté Histoire avec un passionnant monsieur, jusqu'à ce que je me rende compte qu'il s'agissait de François Marcela-Froideval (la bière était certainement trop bonne, et la discussion aussi). Il était venu avec sa fille, Ambre, une jeune femme lumineuse. Puis, c'est quand Éric Nieudan, m'a servi un whisky Irlandais, que j'ai compris que toutes mes bonnes résolutions de vie saine venaient de voler en éclats.

Au lendemain fut un tantinet difficile. J'ai passer la journée à mon stand, super intimidée, à dessiner une commande pour Les Apprentis Sorciers. C'était assez bizarre d'être prise en photo sans que les gens ne s'arrêtent pour discuter trois secondes. Je me sentais un peu du mauvais côté de la barrière au zoo. Mais heureusement, des joueureuses de Donjon & Cie et des Apprentis Sorciers sont venu•es se faire dédicacer leurs bouquins. J'étais d'ailleurs toute émue d'avoir un public. Je profitais un peu de la notoriété de Loïc qui me détendait avec ses blagues.
 

Alors que le festival battait son plein, les Cosplays étaient plus beaux les uns que les autres. Je me sentais chez moi, avec mon chapeau champignon et mes oreilles d'elfes. Je me suis sentie d'autant plus à la maison quand j'ai vu les copains, Phy Rostand, Nicolas Lamberti, j'ai malheureusement loupé Barthus Vulgaris et Guillaume Tavernier qui n'étaient pas là lorsque je me suis enfin décidée à faire un tour dans le festival. Il y avait tellement de monde que l'on a certainement dû se croiser sans se voir. Et ma malaisance avec le eyes contact n'a certainement pas dû aider. 
 
Avec Eric Nieudan, photo intitulée The Merry Mushtrolls et Légendes

 

À l'heure de l'apéro, ce fut un grand moment d'intimidation quand Ian Livingstone et Paul Bonner se sont assis à la même table que moi pour discuter avec Eric et François. Je dois dire que je n'avais pas très confiance en mon anglais. Alors je me suis réfugiée dans une grosse gorgée de Cuvée des Trolls et me suis esquivée pour rejoindre Grégoire, Damien et Stéphanie, qui me faisait des grand gestes au bout de la salle de restauration des VIP. 

De retour à l'hôtel avec notre joyeuse bande, un petit after s'était improvisé dans le hall. Avec Eric nous avons parlé littérature de fantaisie young adult (entre autre). Cette fois-ci, j'espérais me coucher tôt pour ne pas trop tirer sur la corde en raison du changement d'heure. Mais nous discutions encore à minuit et comme il était en réalité une heure du matin, le lendemain, j'ai eu beaucoup de mal à rester concentrée. 

À droite, Loïc me montrait des vidéos de sa pitchoune en mode papa ours très fière et m'a offert un dessin de champignon. À gauche, Stéphanie jouait les cheerleaders pour que j'ose enfin aller discuter avec Ian et Paul.
J'étais so shyyyyyyyy but so honooooooor and soooooo happy de les rencontrer. Et c'était rigolo lorsqu'ils m'ont répondu que eux aussi était so shyyyyyyyy. Alors que bon, moi je ne suis qu'une petite souris qui gribouille des trucs dans un village de montagne et que eux, sont des monuments.
 
 
Illustration pour un nouveau scénario de Les Apprentis Sorciers, réalisée sur le stand de trolls et Légendes.

 

J'ai tant bien que mal réussi à tenir la distance jusqu'au soir. Au repas, un peu hors de mon corps, je buvais les paroles de Stéphane Nguyen quand Olivier m'a tendu un bic. " Tiens, dessine une sorcière sur la nappe " a-t-il dit, " tu sera accroché au mur l'année prochaine ". J'ai eu quelques gouttes de transpiration qui se sont mises à couler, car j'avais remarqué tous ces dessins exposés dans la salle, signés par des grands noms comme celui de Brucero. Je me suis exécutée aussi vite que possible, sans prendre de photo de mon croquis, car nous étions déjà sur le départ. Qui sait, peut-être retrouverais-je ma sorcière édentée l'an prochain, si personne ne l'a jeté à la poubelle. 
 
Puis de retour à l'hôtel, j'ai passé un agréable moment avec la délicieuse Sarah, venue d'Irlande avec Eric et avec qui je me suis exercée à l'anglais. Couchée encore trop tard, j'ai dû fournir un effort de concentration incommensurable le lendemain matin pour écouter Thomas me parler de physique quantique, au petit déjeuner.

Une fois ma valise bouclée, j'ai profité de cette matinée farniente pour prendre du temps avec Sabine Borguignons, Olivier Joiris et leurs enfants. Je souhaite à quiconque faisant le l'illustration de JDR ou de la figurine, de croiser un jour le chemin de ces personnes merveilleuses. J'espère qu'elles viendront à Clans sort le grand jeu, pour leur rendre la pareille en terme d'accueil, de chaleur et d'amitié.

La route du retour à l'aéroport s'est faite avec Paul Bonner avec qui j'ai timidement baragouiné un anglais approximatif. Très gentil, il faisait en sorte de ne pas laisser s'installer de silences gênant, me posant des questions sur mon village. Nous nous sommes quittés avec un ugs à l'américaine pour chacun prendre notre avion. Le mien avait bien évidemment deux heures de retard et ma valise ayant pris du volume, a été sur-facturée 58 euros pour avoir dépassée de 5 millimètres la taille standard. 

Mais je suis rentrée chez moi sans encombres, dans ma petite montagne où s'installe fragilement un printemps très attendu. J'avais hâte de raconter toute mon aventure à ma famille et à vous.

Je suis désolée si dans le déroulé de mon récit, j'ai oublié des noms. Ma mémoire est parfois épouvantable mais je garde un délicieux sentiment en souvenir de chacune de ces rencontres, qui vont habiter mes rêves durant des mois, jusqu'à les retrouver je l'espère, une prochaine année.
 

 


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